Mes chers Paroissiens,

Nous entrons dans notre huitième semaine de confinement…les ressources naturelles de patience d’un certain nombre d’entre nous s’amenuisent petit à petit, tandis qu’à l’horizon pointe timidement la date du déconfinement progressif, prévu pour le 11 mai : certains l’attendent avec impatience, d’autres avec appréhension. C’est l’heure de l’incertitude. 

Cette incertitude entoure également une question qui, je l’espère, habite vos cœurs au quotidien : celle de la reprise du Culte public, de la Messe, de la vie paroissiale et liturgique. Des propositions épiscopales ont été faites… une tribune signée par de nombreux prêtres a été publiée… des directives gouvernementales ont été données par le premier ministre qui empêche toute reprise du culte avant début juin. Je vous encourage vraiment à prier pour que cette reprise ait lieu plus vite que prévu (accompagnée naturellement des mesures de précaution et de prudence nécessaires). C’est une intention de prière majeure à ajouter à toutes celles que nous pouvons déjà porter. 

En attendant la reprise progressive du Culte public dans nos églises, je rappelle que l’église est toujours ouverte. Et il est possible de rencontrer un prêtre et même de se confesser, au presbytère de préférence, où nous pouvons garder plus facilement les mesures de « distanciation sociale » (selon l’expression voulue par la novlangue !).

Je vous rappelle que le déplacement vers le lieu de culte est explicitement autorisé par les pouvoirs civils (Cf. le site « gouvernement.fr« ). Il semble que, sur l’attestation dérogatoire, il faille cocher la seconde case : « déplacements vers des établissement dont l’activité demeure autorisée » (ce qui permet de s’affranchir de la règle contraignante du « 1 km » pour la promenade hygiénique.)

Je reste à votre disposition pour toute question et vous assure de ma prière de pasteur, très désireux de pouvoir se tenir bientôt au milieu de ses brebis !!